Présentation de la commune

Dès le Xlème siècle, seigneurs de Flesquières et bourgeois donnent des terres à divers établissements monastiques. En 1233 Elisabeth de Flesquières est à l'origine du béguinage de Cantimpré à Cambrai: Une maladrerie est attestée à Flesquières en 1293.

Jusqu'à la Révolution la paroisse est partagée inégalement entre le Cambrésis, l'Artois et le Vermandois selon un plan de 1741. La seigneurie de Quenine, fief de la seigneurie d' Honnecourt, dispose même de son château qui ne sera détruit qu'en 1917. Flesquières, totalement détruite pendant la première guerre mondiale, va bénéficier d'artistes de renom pour sa reconstruction l'architecte Pierre Leprince Ringuet, les maitres-verriers Lecourt et Mazart, le sculpteur Marcel Gaumont, le peintre Emile Ramant etc.

Au centre du dispositif de la bataille de Cambrai en novembre 1917, Flesquières est devenu un lieu de mémoire d'autant qu'en 1998 Philippe Gorczinsky, passionné de la première guerre mondiale, y exhume un tank Mark IV appelé Deborah, seul vestige de la Bataille de Cambrai visible en France Le 23 septembre 2000 Deborah a été transportée par la 118e compagnie de génie britannique dans la grange de Forenville, rue du Moulin. Le château de FIesquières, dit de "la retraite" fut occupé par les allemands de 1940 à 1944. Ceux-ci y installent une école de jeunesse hitlérienne et le château est en 1944 le siège d'une conférence d'état.

Aujourd'hui Flesquières est indissociable des "Chemins de la mémoire", tant sa position au coeur de la "bataille de Cambrai" a marqué l'un des temps forts de la première Guerre mondiale. Avant 1914 Flesquières était un bourg de 800 habitants. Après la guerre nombre de familles ne sont pas revenues et Flesquières, qui s'est vu à la tête d'un remarquable patrimoine après sa reconstruction, manque aujourd'hui de bras pour l'entretenir. A 12 kms de Cambrai, situé sur le sommet de l'arête qui domine le ravin d'Havrincourt, Flesquières est, depuis 1998, connue pour la découverte du tank Mark IV Deborah, le seul des 378 chars de combat engagés, visible de nos jours en France. L'Association du tank, dirigée par Philippe GORCZYNSKI, fut d'ailleurs à l'origine de l'érection d'une table d'orientation érigée sur la crête, retraçant les différents fronts de la "Bataille de Cambrai".

A 120 m d'altitude cette crête était d'autant plus stratégique que le moulin (qui fut abattu) servait à communiquer les ordres par signaux optiques, Flesquières abritant plusieurs centaines d'allemands de l'état-major.

Les batailles à Flesquières et aux alentours furent rudes ainsi qu'en témoignent les deux cimetières anglais avec plus de 1000 tombes pour le Hill British Cimetery, et nombre de soldats écossais à l'Orival Wood Cimetery.

Aujourd'hui Flesquières, non loin de Péronne et son musée, non loin de Lorette et de Vimy, reçoit des visiteurs de toutes les nationalités, même des allemands dont les pertes furent du même ordre que celles des alliés.

II y fait bon vivre

Lors de l'inauguration de la table d'orientation, ce sont 12 autocars d'anglais qui ont fait le déplacement. Cette volonté du souvenir est aussi entretenue par les visites commentées de la "Bataille de Cambrai" et par le circuit de randonnée de 8 kms réalisé par le Conseil général du Nord. Flesquières est ce que l'on peut appeler une commune "heureuse" grâce au bon fonctionnement de ses associations, au succès rencontré par la médiathèque qui propose la consultation de nombreuses revues, au comité Flesquières en Fête, au club de loisirs qui regroupe 70 adhérents.

A noter encore deux sociétés de chasse et une section d'anciens d'AFN toujours présente aux manifestations patriotiques.

Grâce au RPI avec Ribécourt-la-Tour, Flesquières a gardé une classe de maternelle, laquelle profite de la médiathèque et de son équipe ment informatique une demi-journée par semaine.

La population se répartit en trois tiers, un tiers de jeunes, un tiers d'actifs et un tiers de retraités, compte une dizaine d'agriculteurs. La commune est à l'image de la ruralité d'aujourd'hui. La CAC est indispensable Flesquières qui fut parmi les premières communes à adhérer ne regrette pas son choix. Tous les bâtiments communaux ont été rénovés grâce aux aides et subventions notamment les fonds de concours de la CAC.

La faible capacité financière de la commune ne permet en effet qu'une utilisation par petites touches, la règle du un euro de subvention (dans la limite de 100.000€) pour un euro d'investissement communal posant d'emblée les limites. Ce fonds de concours a permis la mise en place d'un colombarium, la construction d'une rampe pour handicapés à la salle des fêtes, le remplacement des derniers branchements en plomb du réseau d'eau. Et surtout la CAC a pris en charge l'installation d'équipements permettant la suppression de la zone d'ombre qui privait une partie du village de l'accès à Internet. Autres bons points le fonctionnement de l'Association de Jeunesse Rurale, le ramassage des poubelles et la très utile déchetterie de Marcoing.

A noter encore l'exemplaire coopération intercommunale entre Fontaine-Notre-Dame, Cantaing-sur-Escaut, Anneux et Flesquières décidée en 1985 pour l'assainissement.

Grâce aux trois bassins de lagunage le programme est terminé à 99% à Flesquières, commune du "souvenir" mais aussi commune où il fait bon vivre.

Nom du maire : Billy JOURNET

Mairie de Flesquières
Rue de l'Eglise
59267 FLESQUIERES

Tél. 03 27 79 45 73
Fax 03 27 79 47 22

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Horaires d'ouverture :
Mardi et Jeudi : de 9h à 12h et de 14h à 18h
Vendredi : de 9h à 12h.