Sugar Rush consiste à créer des sculptures commémoratives entièrement réalisées en sucre coulé, en lien avec l'histoire de la traite négrière. Il s'inspire des mascarons nantais : bas-reliefs décoratifs situés au-dessus des portes et fenêtres des bâtiments, étroitement liés au passé colonial de la ville. À l'époque, ces ornements architecturaux permettaient aux marchands d'esclaves d'exhiber leur richesse acquise grâce au commerce triangulaire. En reconstituant ces mascarons en sucre, l'oeuvre matérialise le lien profond entre l'essor de l'industrie sucrière et la traite transatlantique.