"Il s'agit d'une performance artistique anti-humaine et contre l'anthropocentrisme. J'ai fait un tampon sur lequel est inscrit "autoriser d'exister", j'ai marché dans la ville en portant un costume de bureau et j'ai tamponné "autoriser d'exister" à côté des mauvaises herbes que je croisais. J'ai également récupéré des données concernant chaque plante (taille, type, empreinte), me permettant ainsi de constituer des papiers d'identité de chaque plante. L'abruptité entre nature sauvage et anthropocentrisme apparaît alors, avec cette action, je souhaite questionner l'attitude humaine à l'égard des autres espèces."
